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Auteur Fil de discussion: Coucours de nouvelles : Dépot  (Lu 5007 fois)
Worm
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Le pouvoir absolu corrompt absolument


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« le: Janvier 27, 2009, 17:11:23 »

Ce sujet est dédié au dépot des nouvelles de février.
Pour en parler, rendez vous ICI

Merci de ne pas poster ici, pour le confort de lecture de chacun !
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Citation de: Diderot
Le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir. Celui qui ne s'est établi que par la force ne peut subsister que par la force.
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« Répondre #1 le: Janvier 28, 2009, 18:56:51 »

bon je suis le premier à poster?

  Prêche de Jacques de Molay aux templiers, avant la bataille.

"Mes amis, mes frères d'armes et de croyance, mes chevaliers!
Nous fumes créés pour servir la chrétienté et l'église, pour être leur bras armé dans les conflits contre les infidèles, pour protéger les pèlerins.
Et qu'y avons nous gagné? Des cendres.
Nous avons érigé des cracks et des forteresses pour protéger les terres chrétiennes et royales.
Et qu'y avons nous gagné? Des cendres.
Nous avons versé notre sang et celui de nos frères, toujours obéissant au pape et au roi, sans jamais faiblir sans lâcher un pouce de terrain, ou alors au prix du sacrifice.
Et qu'y avons nous gagné? Des cendres.
Nous avons renoncé aux femmes et au luxe pour porter le tabard blanc à croix rouge, nous avons renoncé à nos possessions pour rejoindre le temple.
Et qu'y avons nous gagné? Des cendres.

Et bien nous y voici au milieu de champ de cendres, au sommet d'une colline de cendres et pourtant nous ne somme pas à notre place.

Les vivants nous ont puni, châtié, condamné, sur la foi d'arguments et de principe fallacieux.
Ils nous ont dit adorateur du malin, profanateur de sépulture, idolâtre, nous qui avions comme seule idole que le visage de dieu et la croix de nos tabards.
Tous nous fumes engeôlés, questionnés, assassinés, et nous avons finit par les maudire.
Au moment ou les flammes léchaient nos pieds, ou la fumée obstruait nos bouches, ou nous recevions les cendres pour le prix de nos services, nous les avons tous maudits, papes, rois, bourreaux et assesseurs.

Et ils nous ont suivis dans la tombe, puis dans le néant.

Nous voici donc aux enfers mes frères, nous qui avons toujours servis dans l'espoir du paradis, nous voici remercié pour l'éternité par son exact contraire.
Les vivants n'ont pas voulu de nous car ils nous disaient satanistes, les démons n'ont pas voulu de nous car ils nous disaient adorateurs du très haut, alors nos corps et surtout nos âmes, nous appartiennent toujours.

Puisque nous étions sensés avoir amassé un immense trésor de notre vivant, qui n'était en réalité que foi et piété, nous l'avons fait ici.
Un trésor de connaissances, de savoir, d'érudition, puisque c'est ce que tous recherchent en ces lieux, et nous nous en sommes fait les gardiens, les défenseurs.

J'entends au loin les cris du muezzin, le rugissement de la bête, le cliquetis des armures, et les borborygmes de créatures innommables, qui viennent pour piller notre bibliothèque. Les laisserons nous faire?
Ils reviennent avec des regards doux et des paroles mielleuses, nous laisserons nous à nouveau abuser?

Non mes frères, qu'ils reçoivent le même paiement que le notre, que leurs bouches se remplissent de cendres, que leurs pieds brûlent, que leurs corps demeurent en ces lieux dont ils n'auraient jamais dû s'approcher.

Dieu protège les innocents.
Nous ferons de même en épargnant les simple d'esprit.
Pour les autres, que le tabard du temple et le fil de nos épées soient leur dernière vision.

Allez répandre la paix que l'on nous as refusé mes frères, aujourd'hui c'est pour nous que nous luttons!
 
Amen."


Voili voilou certains argumenterons peut etre que ce  n'est une nouvelle à proprement parler mais bon je tente le drop.
Worm si tu penses que je suis HS efface.
A plus

« Dernière édition: Janvier 28, 2009, 21:01:30 par M120 » Signaler au modérateur   Journalisée

si vous croisez des sarasins tout bleu, c'est mes touaregs
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Grand prêtre du Culte Du Nombril


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« Répondre #2 le: Janvier 30, 2009, 17:06:50 »

Allez je me lance


Les choses changent vous savez, tout se perd...

Après avoir passé une éternité à convoyer les âmes sur le Styx, son rôle de nochers n’ayant plus de sens, que lui restait-il ?
Peu de chose hormis son insatiable curiosité de découvrir les enfers et sa soif de l’or. C’était donc en tant que mercenaire que Charon s’était lancé dans ces "nouveaux" enfers.

Il a suivi de près l’avancée des différentes factions ; tout d’abord dans les marais de Göt-wahle puis dans le désert. Il avait failli se joindre à cette guerre dans le Royaume de Sapience, mais l’arrivée plus que violente des Templiers l’avait encouragée à rester en retrait, observant les différents protagonistes de cette guerre.
Il errait maintenant en direction du Pic de Prométhée, portail extrêmement convoité vers la Vallée des ombres…

Au pied du piton rocheux, le champ de bataille était redevenu calme. Les différentes factions s’étaient largement entretuées en contre bas avant de continuer leur ascension. Les charognards s’en donnaient à cœur joie.

A quelques toises, Charon aperçu un de ces damnés de la gourmandise : créature informe uniquement créée dans le seul but d’engloutir chairs et os. Curieux, l’ancien nocher s’arrêta pour observer cette fascinante – bien que répugnante – créature. Elle ingurgitait les corps des blessés et des morts abandonnés là. Mais soudain…

«  POUR DULCINE ! »

Un cri troubla Charon dans sa contemplation et le damné dans son festin. Ce dernier devenu obèse à force d’avaler, n’eut pas le temps d’esquiver la charge dégingandée d’un cavalier. Le damné reçu un coup de lance de plein fouet et s’effondra. Le cavalier fit faire demi-tour à sa monture et revint vers sa victime pour l’achever.

Charon s’approcha du curieux personnage qu’il reconnut sans hésitation.

« -   Joli coup, Señor de la Mancha !

   - je vous remercie noble vieillard. Ce démon aurait pu s’attaquer à vous et je me devais de vous sauver. Un chevalier se doit de protéger femmes, enfants et vieillards au péril de sa propre vie ! » dit-il d’un ton victorieux.
Songeur, il continua : « Bien que cela n’ait plus beaucoup de sens ici bas »

   - Certes, certes, ironisa le nocher, mais que fait un fier capitaine tel que vous, seul, au milieu de ce champ de cadavres ?

   - Je mène mes hommes vers la victoire ! Pour Arthur et pour le Graal !

Charon tourna la tête pour regarder dans la direction d’où avait surgit l’hidalgo.

Personne. Pas même une piétaille damnée.

Cette constatation surpris quelque peu le passeur : il avait déjà pu observer le charisme de Don Quichotte et le fort engouement qu’il déclenchait auprès des femmes mais surtout auprès des soldats occidentaux qui n’hésitaient pas à déserter pour rejoindre le noble espagnol.

« - Et vos hommes… n’auraient-ils pas subit quelque déconvenue récemment ? interrogea l’ancien passeur

   - C'est-à-dire, soupira l’hidalgo, peu de personne suivent encore le code de la chevalerie. Loyauté et honneur, ne sont plus qu’utopies. Seuls l’argent et la force fidélisent les soldats de nos jours. »

« Les choses changent vous savez. Tout se perd » ajouta-t-il dubitativement

   
     Charon se rappela sa propre histoire, son rôle de passeur devenu obsolète depuis l’invasion des Enfers par les vivants… son choix… sa nouvelle vie…

«  - et pourquoi ne pas changer vous aussi ?

    - Comment ! vous n’y pensez pas. L’interrompit l’espagnol quelque peu froissé

    - Réfléchissez Don Quichotte de la Mancha, réfléchissez… suggéra Charon de sa voix caverneuse. Les mercenaires ne sont peut-être pas qu’une bande de  traînes rapières cupides et sans scrupules. Ne pourraient-ils pas rivaliser avec les autres ? »

Le nocher ne poursuivit pas plus loin son raisonnement. Il se détourna et repris sa route, laissant derrière lui un Don Quichotte abasourdi et plongé dans ces pensées.

L’ascension du Pic de Prométhée l’attendait, les factions continuaient de progresser, il se devait de les suivre. Peut-être finirait-il par trouver un capitaine qui lui permettrait de se joindre à cette guerre.

« Dernière édition: Février 06, 2009, 15:16:05 par oups » Signaler au modérateur   Journalisée

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Toi aussi, convertis ta copine à HellDo!
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« Répondre #3 le: Février 05, 2009, 22:55:57 »

Bon forcement c'est long, je n'arrive jamais à faire court...
Une nouvelle ayant pour théâtre le Jardins des Supplices et comme acteur principal Trente Deniers.
J'espère vous tenir en haleine et que vous irez au bout. Surtout que l'action est à la fin ..... alors courage !

nbk



   Depuis qu'il avait traversé le seuil le vieil homme luttait jour après jour pour sa survie, bandant sa volonté inflexible il résistait tant bien que mal à l'atmosphère angoissante et maléfique du Jardin des supplices. Dans ces lieux de perdition les âmes damnées souffraient milles tortures; leurs cris incessants se frayaient un chemin jusqu'à ses sens décuplés et taraudaient son esprit avec violence. La peur s'insinua en lui. Lui le tueur condamné aux enfers pour les meurtres impitoyables qu'il avait commis; lui qui n'obéissait à aucun maître; lui dont l'âme souillée pourrait moisir au fond d'une des multiples fosses creusées dans le sol du Jardin.
   Engoncé dans une épaisse mante de lourd velours, le vieillard frissonna et cessa même d'avancer, les arbres des supplices répandaient leurs funestes chants et son âme tremblait. L'homme resserra alors son étreinte sur le mousquet qu'il tenait entre ses bras puissants cherchant auprès de son compagnon le réconfort dont il avait besoin. Rougeoyant d'une lueur démoniaque, les symboles occultes gravés sur l'arme psalmodiait leur propre litanie apaisant l'esprit de Trente Deniers. Reprenant de la force le mercenaire continua son périple bien déterminé à rejoindre son employeur coûte que coûte. Son âme apaisée et ses sens de nouveau aux aguets lui permettaient de trouver son chemin malgré son infirmité.
   
  Après une longue journée de marche il était parvenu devant les ruines d'un mausolée des anciens, une compagnie occidentale campait là. Il pouvait sentir les effluves infects de leurs corps suant dans leurs armures piquées de rouille. De plus son ouïe aussi efficace que celle d'un chien lui offrait une idée précise des conversations tenues par les hommes autour du feu. Ils grognaient contre leur chef qui voulait à tout prix explorer cette contrée si dangereuse et déprimante. Le tueur furtifl se posta un moment afin de définir l'itinéraire qu'il allait emprunter pour contourner le camp. Les sentinelles ne l'avaient pas découvert pendant qu'il traversait leurs lignes mais il savait devoir rester vigilant. Il reprit son chemin avec précautions, patient et calme il avançait sans se précipiter. Le temps s'étira alors les secondes devenant des minutes et les minutes des heures, chacun de ses mouvements se faisait au ralenti, ainsi ombre parmi les ombres il traversa la zone défendue par les occidentaux sans que personne ne se doute de sa présence. Une fois de l'autre coté du camp, hors de vue des sentinelles il reprit sa route comme si les efforts des heures précédentes ne comptaient pas. Après tout son corps de damnés ne souffrait pas comme celui des humains et  il avait encore du chemin avant de rejoindre Asaliah.

   Contraint de presser le pas afin de ne pas manquer son contrat le vieillard pestait intérieurement contre l'ange rebelle. Elle l'avait contacté grâce à la puissance incommensurable de son esprit vicieux et cruel ; ses ordres avaient claqué comme les fouets d'une succube et ils résonnaient encore dans sa tête. Le temps lui était compté, le combat aller bientôt commencer et elle le voulait en place. Le tueur s'agrippait à Longinus, puisant en son arme démoniaque l'énergie dont il avait besoin pour rejoindre son employeur.
   Un ciel lourd et chargé de mauvais augures accompagnait le mercenaire lorsqu'il rejoint enfin la compagnie d'Asaliah. Il comprit qu'il arrivait juste à temps. L'ange ne lui jeta pas un regard, d'un signe de la main elle lui désigna son emplacement. Obéissant, et trop heureux qu'elle ne focalise pas son attention sur lui, Trente Deniers se posta. Mais la présence de son officier écrasait ses sens, incapable dans un premier temps de détacher son attention de l'aura puissante et terrifiante d'Asaliah il dut lutter avec acharnement pour reprendre le contrôle. Une fois remit de ses émotions il se concentra et occulta tous les éléments pouvant le distraire de sa mission. Méthodique il cherchait ses cibles, les sons ne pouvaient le tromper sur l'adversaire du jour. Les Egarés produisaient des sons si caractéristique qu'il ne pouvait se tromper sur ses cibles. Isha le squamate dirigeaient la compagnie, des rétiaires l'accompagnaient, ainsi qu'un guerrier et deux nomades squamates. Cela ne poseraient pas de problème, mais le grognement rauque de la Gueule des Abysse lui fit comprendre les raisons de sa présence. Mais alors qu'il continuait à sonder le champ de bataille il entendit une voix qu'il connaissait bien à l'accent si particulier et il comprit comment regagner les bonnes grâce d'Asaliah.

   - Capitaine ! interpella le vieillard
   - Que veux-tu ? cracha Asaliah visiblement concentré sur son plan de bataille et contrarié d'être interrompu par le tueur.
   - Je peux me charger du juif. dit-il à sa manière directe et sans ambages.
Sceptique l'ange rebelle tourna néanmoins son attention vers le mercenaire; son regard brûlant faisant fi de la cécité du damné se planta au plus profond de son âme avec sauvagerie.
   - Longinus ne punit que les faibles et les hommes de peu de foi dit Asaliah. Et je crois pas que ce soit le cas du vieux Ben.
   - Longinus et moi avons fait beaucoup de route ensemble, il se plie maintenant à ma volonté. rétorqua Trente Deniers satisfait que son entraînement acharné le rende plus dangereux et plus efficace qu'autrefois.
   - Très bien. Mais ne rate pas ton coup. ordonna-t-elle d'un ton lourd de menace avant de reprendre ses réflexions.


   Trente Deniers se posta avec sérénité attendant tranquillement le début des hostilités, le temps s'écoulait doucement pendant que chaque camp manœuvrait pour être dans la meilleure des positions, les nomades squamates avaient bien travaillé et Asaliah ne parvenait pas à prendre le dessus. Le combat aller commencer lorsque l'ange ordonna au tueur d'ouvrir le feu.
   Le vieillard épaula Longinus et commença doucement à lui parler, le mousquet semblait entrer en phase avec son maître et lentement les pulsations démoniaques qui le parcouraient s'éteignirent. Pendant ce temps le tueur alignait son âme sur celle du vieux Ben au travers de la lunette de son fusil. Et lorsque le moment fut le plus propice il pressa la queue de détente. La balle fusa hors du canon et traversa le champ de bataille pour frapper l'autre vieillard avec puissance. Ce dernier fut projeté au sol et ne se releva pas, son sang coulait abondamment de sa blessure. Trente Deniers embrassa la croix qui pendait le long de son cou dans un geste réflexe mais vide de sens pour l'incrédule qu'il était devenu; puis il commença à recharger son arme sans s'intéresser au combat.
   Longinus, prêt à accomplir sa sinistre besogne, retrouva les pulsations qui l'animaient auparavant. Le rougeoiement démoniaques éclairait le visage de l'aveugle lui donnant un air aussi inquiétant qu'Asaliah elle-même. Le tueur attendait qu'on lui désigne sa nouvelle cible lorsque que le grognement de la Gueule des Abysses attira son attention. La terrible créature avait sentit son odeur et elle s'élança vers lui avec toute la puissance de ses robustes pattes. Ses griffes s'enfonçaient avec force dans le sol et le propulsaient toujours plus rapidement vers le vieillard. Il n'avait pas le temps de prendre sa visée, mais il n'en avait plus besoin. Il attendit que la créature démoniaque soit si proche de lui qu'il pouvait sentir son haleine brûlante et là il pressa la détente. Le feu spirituel traversa le crâne de la bête, emporté par son élan elle s'écroula derrière l'aveugle. Impassible il constata qu'elle avait mené sa part de combat, l'odeur de sang la recouvrant provenait d'une succube  et il y en avait beaucoup. Son esprit se contracta soudainement sous l'appel fulgurant de son capitaine. Elle avait besoin de son aide.
   Trente Deniers entendit Isha hurler sa colère alors que son disque de guerre frappait l'ange. Les doigts aguerris du mercenaire s'agitèrent alors avec la virtuosité d'un joueur de clavecin pour recharger le mousquet. Lorsqu'enfin Longinus fut prêt le vieillard l'épaula immédiatement et tourna son attention vers le combat en cours. Véritable furie Asaliah virevoltait autour du lézard tout en le transperçant de son regard de braise, mais Isha tenait le choc et égratignures après égratignures il entamait l'ange rebelle. Dans ce ballet incessant il était impossible de prendre une visée conforme, Trente Deniers se concentra et l'espace d'un instant le temps se figea. Cette fraction de seconde lui suffit pour délivrer sa troisième et dernière sentence de mort. L'âme du lézard se recroquevilla sous le feu démoniaque de Longinus et Asaliah prit le dessus.

   Le vieillard avançait doucement au milieu du Jardin des supplices, désormais son nom comptait. Son entraînement avait payé et l'ange rebelle elle-même avait reconnu en lui une force à prendre en considération. Asaliah avait comprit que personne n'était plus à l'abri de son fusil, surtout pas elle.
« Dernière édition: Février 06, 2009, 16:43:58 par nbk » Signaler au modérateur   Journalisée

"L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte."
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« Répondre #4 le: Février 10, 2009, 12:08:55 »

Et oui c'est un peu plus long, au départ je comptais pas la poster, mais ami Worm en a insisté après avoir revu et corrigé le bout de torchon, enfin voila...
______________________________



J’étais assis dans un coin de la taverne, bondé de monde. Je buvais ma bière dans ce chahut bordélique. Je me fais discret dans l’obscurité : il est préférable que les officiels n’apprennent pas qui je suis. On n’aime guère les déserteurs par ici... Mais va leur expliquer que je tiens plus à ma vie qu’a leur quête de paradis a la con, Dieu et autres conneries… D’ailleurs pensant a dieu, lui me fait penser a moi : il a aussi déserté les siens en les laissant a leur destin minable.
Ainsi je philosophais tout seul pendant un certain temps en attendant ce mec…. Je sais plus son nom, un aventurier ou quelque chose comme ça, qui cherchaient des bras armés pour une expédition, je sais plus… il n’était pas très regardant sur les gens qu’il employait, du moment a ce qu’ils n’étaient pas épris du divin… enfin c’est ce qu’il sous-entendait

Une immense ombre fit face à moi, je n’ai pas très bien saisi de suite. Mais un homme, aussi grand qu’une montagne se tenait face à moi. Il n’avait plus de bras gauche et il portait un bandeau sur un œil. Au premier abord, j’ai essayé de ne pas faire attention, tout à coup, il se mit à me hurler dessus. Je ne comprenais pas un mot, il parlait une langue inconnue, probablement germanique mais impossible de saisir le moindre mot. Il semblait ivre de colère ce qui n’arrangeait pas vraiment notre amicale rencontre.

Il me saisit par l’épaule, et là j’ai cru qu’un artilleur suédois m’avait pris pour un boulet de canon. Il avait une poigne de fer et une force titanesque. Malgré son handicap, il aurait pu me briser en deux avec son seul bras. Il n’arrêtait pas d’hurler plus en plus fort et les gens autour commençaient à nous fixer avec des yeux écarquillés. Quand a moi, j’essayais toujours de me dégager sans succès…

Tout à coup, je saisis quelques mots dans son langage incompréhensible.

- Doppelsöldner… Deserter… DESERTER !!

Ca y est, tout à coup, tout me revenait… comme si c’était hier, je le connais ce bougre. J’ai été sous ses ordres bordel de merde. On avait été pris en embuscade par un groupe de damnés, qu’il a voulu combattre au contact malgré une batterie d’arquebuses dans nos rangs… MAIS quel imbécile quand j’y repense…

Le premier choc avait été violent face a ce terrifiant amas de la troupaille complètement indiscipliné, j’avais réussi à fendre un crane ou deux. On a fait ce qu’on a pu, mais les pertes furent importantes. Ce gros crétin avait commencé à s’en rendre compte de son infinie bêtise, il donna l’ordre aux arquebuses de se mettre en position. C’était complètement inutile :  la 2eme vague nous fonçait déjà dessus. On allait être débordé, c’était inévitable. Je fus pris d’une peur sans fin, pendant que ce crétin hurlait la gloire au dieu et de ses fils invincibles… pauvre fous, fuyons. J’ai sauvé ma peau ainsi que 3 camarades pendant qu’ils… enfin je ne préfère largement ne pas savoir !

Mais maintenant je suis face a ce crétin qui a survécu dieu seul sait comment… Et je suis bon pour finir en prison si je reste une minute de plus dans ce merdier.
La panique m’envahit.

Je saisis d’une bouteille a l’aveuglette que je casse sur le coin gauche de sa tête, eh ben c’est a peine si il cligne des yeux. Bordel de bordel de dieu… il me projette en arrière d’une force… Je me retrouve derrière les tables et les chaises à l’autre bout de la pièce. Je récupère rapidement mes esprits de je me lance vers la porte en courant sans prêter attention a quoi que ce soit. Il doit surement me poursuivre, et il ne risque pas de s’arrêter d’aussi tôt. J’en ai marre d’avoir toujours raison : devant l’auberge, le bougre surgit armée d’une épée à 2 mains qu’il tient avec une seule… Ce n’est pas possible, ce gars n’est juste pas humain.
Je me saisis d’un bâton qui traine par la, ou tout du moins quelque chose qui ressemble à une arme suffisamment longue.
Quand à lui, il me fonce dessus complètement enragé en hurlant : « DESERTER !! »

Pendant  sa course aveugle, je réalise qu’il a toujours les habitudes des combattants en armure lourde : pas de garde, et pas de protection contre les attaques directes. Je fais une manÅ“uvre rapide pour me caler en position défensive, en tendant le bâton la plus loin possible. Le fait qu’il n’a plus de bras gauche n’arrange nullement son équilibre, et il ne peut éviter le bâton qui s’enfonce mollement dans sa poitrine en le projetant a l’horizontale. Il tombe comme une pierre en s’écrasant au sol d’une force couplée à son poids.
Il ne bouge plus.

Je ramasse son épée… putain ce qu’elle est lourde. Pendant  une seconde, qui me parait être une éternité, je songe à lui donner le coup de grâce. Je dois le faire… il va me dénoncer sans aucun doute. C’est moi ou lui…

Mais non : je suis peut-être un déserteur, mais je ne suis pas un assassin. J’ai assumé mes choix jusque là, je continuerai à le faire, et au diable leur justice, leur religion et leurs principes à la con.  J’espère que tu t’en souviendras la prochaine fois : on est quitte maintenant.

Je prends mes jambes à mon cou, et je disparais dans les ruelles noires… Je rencontrerais peut être mon employeur demain. J’ai échangé une mort prévue contre une vie d’imprévus : je suis un déserteur.
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« Répondre #5 le: Février 13, 2009, 21:46:12 »

Le nom du Capitaine Van Patten sonnait déjà comme la mort ici bas. Arrivé depuis une poignée de jours dans les contrées infernales avec un régiment de la guilde des arquebusiers d’Amsterdam, il s’était frayé un chemin jusqu’aux cercles intérieurs de Kohut sans perdre le moindre homme. C’est sans prétention aucune qu’il s’apprêtait à faire plier celui qui mettait soldats et damnés sur les genoux, celui dont le cri fait taire cent hommes : Bran Carnoth.

Par sa longue-vue, il observait son éclaireur Sakkhr parlementer avec le titanesque homme-insecte. Bran Carnoth était fini : tous les Squamates apeurés de son escorte s’étaient petit à petit éclipsés à mesure que les Arquebusiers encerclaient les Egarés.
Le Seigneur se tenait maintenant entouré d’une petite poignée de redoutables rétiaires.
Redoutables, oui, mais pas à 50 pas…

Le marché était simple : soit le seigneur acceptait d’ouvrir la marche jusqu’à la cité de Dis, soit il essuyait la plus grosse volée de plomb jamais vue en enfer.
Van Patten se plaisait à répéter : « La chance appartient à ceux qui vont la chercher »

En l’occurrence sa chance, c’était de voir se lever un pavillon : le bleu pour l’accord, le noir pour la mort. Et comment aurait il pu trouver diplomate plus motivé qu’un squamate pleinement conscient que tout échec se soldera par une dissection à la chevrotine ?

Après de très longues minutes, il vit avec soulagement le Seigneur de Guerre se saisir des drapeaux et lever le bras en l’air. Il réalisa néanmoins rapidement que c’était son bras droit, et il vit distinctement la hache de Bran Carnoth renvoyer la lueur funeste d’un jour qui ne s’était jamais levé, d’un espoir éternellement déçu, d’une défaite inévitable…

Quand il ordonna le feu, le poison lui piquait déjà les yeux. Entre des volutes de fumée verdâtre, il entrevit l’irregardable : une nuée écailleuse sortant d’indicibles couverts, des gueules béantes et suintantes de poison, les sourires sadiques et narquois des Squamates ayant touché leur proie…
C’est alors que son chant de Mort démarra en canon. Un chant terrible, incessant, résonnant à la fois dans le cœur et dans l’esprit. Ce qu’il y avait de noble dans les armes de l’époque, c’est que l’on ne voyait jamais les effets de sa balle, et on n’entendait pas les cris, la chair qui se déchire et les os qui se brisent.

La fumée se dissipa lentement, laissant place à une vue apocalyptique : un sol jonché d’informes tas de chair chitineuse et écailleuse. Une deuxième salve vint rapidement figer à jamais tout ce qui aurait encore pu bouger. Van Patten constatai hélas avec horreur que parmi ces cadavres, aucun ne ressemblait de près ou de loin à la dépouille de Bran Carnoth : il était probablement déjà loin.

Une mauvaise nouvelle arrivant rarement seule, le capitaine constata avec peine qu’il était déjà trop tard pour beaucoup de ses hommes : les arquebusiers crachaient salive et sang, et tombaient intoxiqués l’un après l’autre ; ceux qui pouvaient encore bouger arrachaient leurs plastrons pour pouvoir respirer plus de cet air vicié, saturé de poudre et de poison.

Ce fut lorsqu’il entendit sonner la retraite que Bran émergea du sol, la hache dressée au dessus de la tête du capitaine. Van Patten le savait, toute lutte était vaine.
Avant de sentir cette masse d’acier le trancher de haut en bas, il ne put s’empêcher de se remémorer les quelques mots inscrits sur la porte qu’il avait fièrement traversé quelques jours auparavant :

« Vous qui entrez, laissez toute Espérance»
« Dernière édition: Février 16, 2009, 01:45:46 par Worm » Signaler au modérateur   Journalisée

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vive les Anges, Démons et autres damnés


« Répondre #6 le: Février 16, 2009, 00:49:40 »

Le professeur jaugeait sa classe du regard...
Il pris la parole pour la première fois en cette nouvelle année 1635 : Samael est encore absent ? Et dès le premier cours de la nouvelle année ? Il a l'intention de sécher mes cours tout le long de ses études celui là ou il compte s’y intéresser un jour ?
Comme à son habitude, c'est Asaliah, la meilleur élève de la classe, sagement assise au premier rang, qui lui répondit  M'sieur, m'sieur, il a dit que votre cours sert à rien et qu'il préfère s'entraîner aux arts martiaux ! Comme à son habitude, Asaliah ignora les quelques lèche-bottes qui fusaient du fond de la classe.
Satané Samael, reprit le professeur, on lui a pourtant mainte et mainte fois répété que les cours d’infernalisme sont obligatoire pour tous les anges… il ne faudra pas qu’il s’étonne si cette année sa moyenne baisse d’une bonne dizaine de points.
Après avoir laissé s’échapper cette pensée à voix haute, le professeur s’en retourna à ses élèves.

Bon, j’espère que vous avez tous bien fait vos devoirs de vacances, montrez-moi si vous avez progressé.
Asaliah la première s’exécuta avec plaisir pour montrer à son professeur qu’elle avait amélioré la formule de son nuage nauséabond. Après un regard au lémure invoqué, d’un simple hochement de tête, le professeur lui signifia qu’elle avait fait du bon travail, ce qui suffit à la ravir.
Alazais montra pour sa part une motivation sans borne quand vint son tour ; pressée de montrer le résultat de son travail personnel, Alazais invoqua un premier lémure, puis un second sous les yeux agréablement surpris de son professeur qui la gratifia d’un sifflement admiratif ; mais la jeune fille n’en avait pas fini, à l’étonnement général de toute la classe, le lémure à peine invoqué se mis en mouvement immédiatement et alla relâcher son effet sur… Tsilla. L’ange se tordit alors de douleur et se recroquevilla par terre en marmonnant un Mais pourquoi toujours moi ? Ce à quoi Alazais répondit prestement par un Oups, désolé Tsi, c’est un nouveau sort que j’ai inventé, je l’ai appelé souffrance, mais j’ai confondu mes deux lémures, j’l’ai pas fait exprès, tu m’en veux pas hein ? Tandis qu’il lançait un regard sévère à Alazais pour lui rappeler qu’il était interdit de faire démonstration de ses sorts sur ses camarades de toute façon, le professeur vérifia que Tsilla se remettait bien de ses émotions.
Pendant ce temps, Angelo, le cancre notoire de la classe, invoqua un lémure en imitant la seconde formule qu’Asaliah était en train de lancer par excès de zèle à côté de lui. Le lémure du garçon se dirigea alors tout droit sur… Tsilla, et celle-ci devint la marionnette d’Angelo non sans lâcher un petit Mais pourquoi toujours moi ? de bon aloi au moment précis où la possession prennait effet. M’sieur, m’sieur ! s’écria Asaliah, Angelo, il fait rien que me copier ! Après avoir vérifié pour la seconde fois que Tsilla allait bien et n’avait pas de séquelle du sort subit, le professeur se retourna vivement vers Angelo Premièrement et pour la énième fois, on ne relâche pas ses sorts sur ses petits camarades Angelo, et deuxièmement, on ne copie pas sur les autres, j’espère que cette année tu feras l’effort de créer enfin tes propres formules ! Dès que le professeur eu le dos tourné, Angelo, vexé de récolter encore une fois une réprimande, fit exploser les lémures de la rapporteuse en lui jetant un regard noir ; ceci lui valu immédiatement une précision supplémentaire de la part du professeur Et on ne fait pas exploser les lémures de ses petits camarades non plus ! Pas la peine de faire l’innocent, je sais que c’est toi, tu es le seul qui ai trouvé comment faire ça avant que je ne vous l’enseigne !
Le professeur pu ensuite vérifier que Sara avait également bien travaillé durant les vacances, améliorant à la fois sa formule d’explosion et sa formule d’incendie ; Layla, réputée pour s’intéresser plus aux garçons qu’aux lémures, avait visiblement passé toutes ses vacances à peaufiner son style de princesse orientale au lieu de travailler ; Et Tsilla, bien que légèrement choquée par ce qui venait de lui arriver, pu montrer à son professeur qu’elle avait eu le temps de travailler un peu pour améliorer sa nuée grouillante.

Le professeur fit se rasseoir la classe et conclu Je suis content de voir que dans l’ensemble, vous avez plutôt bien progressé ! C’est alors que quelqu’un cogna à la porte, le professeur alla ouvrir en marmonnant un Ah… on attendait plus que lui !. Un petit chinois avec un long parchemin dans la main entra dans la salle de classe, et le professeur le présenta ainsi Voici Cheng ; comme Sara et Layla, il nous vient du programme d’échange avec les écoles des humains, à partir d’aujourd’hui il suivra les cours avec nous, soyez gentils avec lui. Puis le professeur réclama de son nouvel élève qui lui montre de quoi il était déjà capable. Cheng invoqua un petit lémure qui se dirigea immédiatement sur… Tsilla ; et celle-ci, tout naturellement exprima un léger Mais pourquoi toujours moi ? avant de découvrir les effets du sort du nouvel arrivant. Sentant un grand mal-être fort peu naturel l’envahir, la malheureuse se disait qu’elle commençait à en avoir marre d’attirer systématiquement les ennuis. Le professeur s’assura pour la troisième fois que Tsilla s’en remettait mais ce coup si, cela semblait l’affecter un peu plus longuement.
Après quelques minutes, le professeur demanda à Cheng d’aller s’asseoir et tandis que celui-ci s’installait à la première place libre qu’il trouvait tout en griffonnant sur son parchemin, le professeur dissipa les lémures restant dans la classe, regagna son pupitre et annonça à ses élèves Bon, l’objectif du cours d’aujourd’hui est d’apprendre à invoquer un lémure tout en marchant, je vous montre d’abord et ensuite vous essayez de refaire comme moi ; vous êtes prêt ?
« Dernière édition: Mars 02, 2009, 17:13:59 par YoshiRyu » Signaler au modérateur   Journalisée

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« Répondre #7 le: Février 17, 2009, 22:28:38 »

Il était seul, assis au centre de sa prison avec comme unique compagnon sa mémoire.
Il se revit, en haut de la montagne avec ces frères, regardant leur nouveau terrain de jeu
Il se souvint cette charge a la tête de son armée d’esclaves, le fracas des combats ainsi que les râles de souffrance des mourants.
Il frémit d’une rage contenue, se remémorant son asservissement. Il maudit ce roi qui se voulut l’égale d’un dieu.
Ainsi il passait son temps a revivre sa vie passée.
Jusqu’au jour ou il entendit un choc sur les parois de sa prison, et il repris espoir. Un second choc et un léger craquement, ses lèvres s’ourlèrent en un sourire de satisfaction. Un troisième choc et un terrible craquement emplis la prison.
Il exultât, il était enfin libre

Le bey Jamal Ibn Muhammad attendait le retour de son éclaireur berbère, il devait trouver une piste pour sortir de cette région enneigée de Kohut.
Jamal vit enfin arrivé son éclaireur, il marchait d’un pas tranquille et un fin sourire flottait sur ses lèvres.
« Alors éclaireur, comment sortons-nous de cet enfer ?», les hommes du bey émirent des ricanements pour plairent a leur maître.
L’éclaireur se redressa et ces yeux d’un bleu limpide virèrent au rouge sang, sa voix tonna
« Tu iras où ton maître te dit d’aller esclave ! »
Le bey se jeta sur l’éclaireur cimeterre au poing, a peine il fit trois pas qu’il s’embrasa comme une torche, il se jeta à terre mais même la neige ne put éteindre ce feu.
Alors que le cadavre du bey se consumait lentement l’éclaireur se tourna vers les guerriers.
« Je me nomme faiseur de veuve, celui qui apporte le deuil et vous êtes mes esclaves, obéissez moi et je vous couvrirais d’or, je ferais de vous des princes parmi les vôtres, vos ennemis frissonneront rien qu’en entendant vos noms. Rebellez vous et vous subirez le sort de cette vermine. Voici enfin venue le temps du règne des djinns. »
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"si ton adversaire est plus fort, tue le, si il est ton égale, tue le, si il t'est inférieur, tue le" maxime kenjutsu
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