Nouvelles:

Bonjour, le forum est en mode "ARCHIVES".
Les fonctionnalités d'envoi de mp ainsi que d'écriture de messages ont étés retirées. Un nouveau forum verra le jour sous peu sous forum.helldorado.fr

Menu principal

Discussion sur l'errata du 16 Mars 2008

Démarré par CCCP, Mars 16, 2008, 16:03:21 PM

« précédent - suivant »

Ralf

Citation de: Raistlin le Mars 18, 2008, 19:41:24 PM
J'aime beaucoup la règle d'explosion. J'ai juste peur que cela favorise (encore) le choix de Valombre (immunisé au feu) en tant qu'officier par rapport à Vargas. Bon, c'est clair que l'officier au contact d'un gars avec la grenade qui pète ça n'arrive pas tous les jours.
Pourtant moi ma stratégie est (était  :'() basée là dessus. On bloque avec des gros défenseurs (Golem, Voyageuse...), et on balance la sauce derrière. C'est vrai que ça fait encore pencher la balance du côté de Valombre.

Adramalek

Moi je dis bof pour cette règle d'explosion et de soufle.

Je joue Occidentaux (sans blague).

- On retire un choix tactique pour le remplacer par un coup de dé
- Elle rend le tromblon encore moins intéressant (le tromblon était plutôt pour des tirs dans la melée, mais maintenant ben je vois encore moins l'intérêt)
- Je suis pas fan des répartitions des touches dans un jeu d'escarmouche ça alourdit le jeu

Mais bon je vais pas crié au Grand Satan avant d'avoir testé.

Geof

@Alaster & Mall : en l'occurrence mes dicos me poussent à vous contredire, je cite Robert "Il : Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (il) et du pluriel (ils), du genre masculin, représentant un nom masculin qui vient d'être exprimé"
"Il" se rapporterait donc à "ce dernier", c'est à dire Tarik.

De son côté Bescherelle nous explique que ce pronom personnel désigne une personne dont on a déjà parlé (là on est mal puisqu'on parle de deux personnes) et qu'il peut évoquer une personne dont l'identité ne fait aucun doute (qui peut raisonnablement penser que dans le contexte de l'ordre 'est l'officier adverse qui emporte la partie ?).

Maintenant je ne suis pas prof de Français et je suis très réceptif aux explications des mystères de le langue française (on a les passions qu'on veut  :)), n'hésitez donc pas à venir m'expliquer le fond de la règle (rien trouvé dans le dico des difficultés de la langue française).

Quoi qu'il en soit, dès que je trouve 5mn je vais réfléchir à une nouvelle formulation dépourvue de toute ambigüité...
Je ne dis pas que c'est bien, je dis que ça soulage.

mzi

Il est ambigu dans ce contexte.

Je propose:
«Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik, ce dernier gagne la partie s'il survit à la passe d'armes, quelles que soient les conditions de victoire du scénario.»

Geof

J'achète mzi... mais tu as tenté de me booster Tarik petit coquin, tu ne jouerais pas Sarrasins toi   :o

Plutôt que ça "Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik, ce dernier gagne la partie s'il survit à la passe d'armes, quelles que soient les conditions de victoire du scénario."

je vais donc faire ça "Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik, ce dernier gagne la partie s'il survit au tour en cours, quelles que soient les conditions de victoire du scénario."  ;)
Je ne dis pas que c'est bien, je dis que ça soulage.

mzi

Non non, je joue mercenaire avec trois Voyageuses :)
Sinon, "oups"

Alaster

#21
Citation de: mzi le Mars 20, 2008, 10:59:07 AM
Non non, je joue mercenaire avec trois Voyageuses :)
Sinon, "oups"
3 Voyageuses uniques ? ;D

@Geof :
Vil bourbier puant, tu as tenté de me défier sur le plan de la grammaire française, fleuron de la civilisation écrite, parlée, pensée, lue, inspirée... bref divine en son essence même ? Et bien soit, je retire mon épée du foureau et je réponds ;D

Reprenons donc notre postulat de base :
Citation
Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik et que ce dernier survit au tour en cours, il gagne la partie quelles que soient les conditions de victoire du scénario.

Bon, après une recherche sur reverso (grammaire) cette phrase peut être réduite à :
Citation
Il gagne la partie.
Ce qui nous donne la proposition principale de la phrase (si on retire cette proposition, la phrase n'a plus de sens).
Dans cette proposition principale on retrouve :
le verbe : gagne
le sujet : il
le COD : la partie

Ensuite, à cette proposition principale viennent se greffer des propositions subordonnées :
Un Complément d'Objet Second : quelles que soient les conditions de victoire du scénario.
Un Complément Circonstanciel : Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik et que ce dernier survit au tour en cours
Cette dernière proposition étant introduite par la conjonction de subordination si.

Ces deux propositions sont donc subordonnées à la proposition principale.
Étudions maintenant la seconde proposition subordonnée, Complément Circonstanciel :
CitationSi l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik et que ce dernier survit au tour en cours
Dans cette proposition on compte 3 verbes accompagnés de leur sujet : l'officier adverse est tué, il est, ce dernier survit. Ces trois verbes forment les noyaux de 3 propositions.
La proposition principale est ici : l'officier adverse est tué; en effet la proposition subordonnée complément circonstanciel ici étudiée n'a plus de sens si on enlève cette proposition.
Étudions la proposition principale de cette subordonnée donc (tout le monde suit encore ? ;D ) :
Citationl'officier adverse est tué
Dans cette proposition principale on retrouve :
le verbe : est tué
le sujet : l'officier adverse

Ainsi donc, le sujet de la proposition subordonnée complément circonstanciel de la proposition principale de la phrase, pour rappel Il gagne la partie, est l'officier adverse.

La proposition principale ayant pour sujet le pronom il, ce "il" se voit définit dans la subordonnée principale.

Par conséquent, le il est ici l'officier adverse   ;)


Bon, ben je ne referai pas ça tous les jours  :D


- Tournois de l'AJFV
- "La démocratie je l'emmerde, ici vous êtes dans ma maison. Dans la rue vous faites comme vous le sentez, chez moi vous mettez les patins ou vous restez dehors" (Geof)

Mall

Tes explications sont justes Geof, mais comme le soulgnait mzi, c'est surtout que le "il" pouvait prêter à confusion au vu de la formulation de la phrase (avec un peu de mauvaise foi certes).

Ceci dit, il n'y a pas grande différence entre ce que tu proposes :

"Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik, ce dernier gagne la partie s'il survit au tour en cours, quelles que soient les conditions de victoire du scénario."  

et ce que je proposais :

"Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik, ce dernier gagne la partie quelles que soient les conditions de victoire du scénario s'il survit au tour en cours." ;)

à part l'inversion "tour en cours"/"gagne la partie".


Qu'elles sont belles les subtilités de la langue française. ;D


EDIT : chapeau bas, mes respects, clap clap, toussa, Alaster

Hoys

J'imagine déjà la situation...

- Haha, j'ai tué ton officier, Tarik était à son contact, et il est toujours vivant! J'ai gagné!
- Hé non! Car si tu analyses bien le texte de ta carte, le "il" ici fait référence à mon officier, et donc c'est moi qui ai gagné!
- Ah merde... quel con ce Tarik alors...

Faudrait vraiment beaucoup beaucoup de mauvaise foi quand même ;D

Gendhil

#24
Alors histoire d'apporter mon grain de sable à cet édifice instable, moi j'aurais fais ça :
<<
Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik, le joueur contrôllant Tarik gagne la partie si Tarik survit au tour en cours, quelles que soient les conditions de victoire du scénario.
>>

Car
1) ce sont les joueurs qui gagnent les parties, pas les bonhommes en plomb :) ("au tournoi d'aujourd'hui, le premier est Tarik !" tu vas prendre quoi comme lot mon petit ?)
2) je préfère faire une répétition de "Tarik" qui fera mal aux oreilles des littéraires et avoir un texte totalement clair. Un peu comme dans un texte de loi ... vous imaginez si le code civil était rédigé en jolie prose, mais qu'à chaque procès il fallait Alaster pour nous faire une analyse gramaticale de la loi afin de savoir ce qu'elle veut dire ?  ;D
Gendhil / T2M
Indépendant, Mâle, Occidental, Athée
Capacités spéciales : Expertise (Scénarios) - Frappe Rapide (Règles) - Insoumis - Protecteur (Laeri) - Terreur

Mall

Certes Gendhil, mais la beauté de la prose, l'élégance de la tournure de phrase, la précision des mots et l'absence de ce furoncle qu'est pour la langue française l'usage de la répétition n'est hélas pas négociable  ;)

Alaster

Bon, je vais y aller de ma petite proposition, histoire qu'on ne deviennent pas tous américains dans nos propos ;D

"Si l'officier adverse est tué alors qu'il est au contact de Tarik, ce dernier, s'il survit au tour en cours, gagne la partie quelles que soient les conditions de victoire du scénario"

Ce dernier étant ici le sujet de gagne se réfère à Tarik, dernier nom cité.
S'il survit au tour en cours est une proposition subordonée à la proposition ce dernier gagne, donc le il se référant au même sujet que celui de la proposition principale est forcément et uniquement et de façon non confuse Tarik, dernier nom cité et rappelé par deux fois. (bref on ne mélange pas les références par des propositions non continues).

Autrement, il est vrai que ce sont les joueurs qui gagnent les parties, mais c'est beaucoup plus fluf d'imaginer que les combattants sont effectivement vivant sur les champs de batailles, non ?

@Mall : c'est tout keske j'aime  ;)
- Tournois de l'AJFV
- "La démocratie je l'emmerde, ici vous êtes dans ma maison. Dans la rue vous faites comme vous le sentez, chez moi vous mettez les patins ou vous restez dehors" (Geof)

mzi

Vous savez que dans la vraie vie, je suis linguiste et que je me retiens pour ne pas passer des nuits à tout décortiquer comme ça? Sinon, Alaster, ça m'intéresse de savoir où tu as trouvé une définition de complément d'objet second... parce que je ne vois pas ce que c'est.

Alaster

Citation de: mzi le Mars 20, 2008, 14:49:54 PM
Vous savez que dans la vraie vie, je suis linguiste et que je me retiens pour ne pas passer des nuits à tout décortiquer comme ça? Sinon, Alaster, ça m'intéresse de savoir où tu as trouvé une définition de complément d'objet second... parce que je ne vois pas ce que c'est.

Il suffit de demander ;)

ps : suivez le lien
- Tournois de l'AJFV
- "La démocratie je l'emmerde, ici vous êtes dans ma maison. Dans la rue vous faites comme vous le sentez, chez moi vous mettez les patins ou vous restez dehors" (Geof)

harzen

En tant que papa de grands fils qui s'est battu pour que ses rejetons s'exprimassent en bon françois, je suis subjugé par cette démonstration de savoir.

Réellement, cela fait du bien, surtout sur un forum. Bravo. ;)

Cependant un doute me taraude: vous avez vraiment déjà rencontré des adversaires capables de pinailler un tel point de détail?  :o

Cela m'inquiète si ne serait ce qu'un petite fraction de tournoyeurs se prétait à ce genre de bassesses (il n'y a pas d'autres termes selon moi).

J'ai connu des tordus mais des champions capables de chipoter durant une partie sur un cas comme celui-ci, pas encore et ne suis pas plus pressé que ça d'ailleurs.

Papy curieux ou naif, ou les deux
Casual pas souple tendance Hardcore mais sans la cagoule...j'me comprends...8)