Salut à tous !
Comme beaucoup d’entre nous, j'ai été gagné par la fièvre infernale d'HD. Du coup, réquisition du garage pour les basses oeuvres.
Mais tout d'abord, le plus difficile a été de choisir le "concept" de base du terrain. Au départ, je voyais grand , une belle plaque de contre plaqué, des décors délirants parsemant sa surface et une touche sulfureuse pour égayer l'ensemble....Seulement voilà , il faut être réaliste. Un terrain de ce genre, c'est bon pour du statique sans parler de la place que cela occupe, et pas question de le stocker sur la tranche dans un coin sombre. Il faut une grande surface, bien plate et en hauteur, loin des petits bras boudinés de nos chérubins et des pattes velues de nos compagnons à la vessie parfois baladeuse. Et puis le transport ? Vous imaginez réellement pouvoir transporter l'ensemble sans rien égratigner à la longue ? On a pas tous un break ou une camionnette…Et le détail qui tue : pensez vous pouvoir le porter seul ? ça pèse pas mal au final quand on fait le calcul...
Autre option, faire un terrain avec des décors séparés que l’on poserait en fonction des scénarios, l’inconvénient ( et c’est un avis personnel, donc 100% subjectif ) c’est que l’on est obligé de faire une surface plane pour que lés éléments de terrain y tiennent eux aussi , à plat. Pas question de mettre du gravier, encore moins de petites pierres, sinon il existerait un « jour » entre la surface et l’élément de terrain, je n’aime pas les « jours »…
Du coup j'ai opté pour un terrain dit "modulable". 4 plaques de 37,50cm par 37,50cm. Léger, facile à transporter et on peut facilement changer l’orientation des éléments afin de varier le terrain.Enfin, le rangement se fait sur la tranche en haut d’une étagère.
Bon, passons maintenant aux choses sérieuses.
Phase 1 : La réflexion (si si un peu quand même…)
Visualiser en gros, sur une feuille les concepts de base. Terrain difficile ? Crevasses ? Rochers ? Il ne faut pas trop de rochers sinon les figs seront en parmanence sous « couverture » rendant les tirs compliqués, pas trop de crevasses, sinon, des goulets de passage vont apparaître rendant les mouvements problématiques. Pas trop de zones rocailleuses et donc de terrain difficile pour ne pas trop ralentir le mouvement ( et avantager les troupes ayant la capacité d’arpenteur ).Faire tout son possible pour que les figurines puissent tenir debout ou en biais sur tous les terrains sans se vautrer constamment. Eviter les décors trop gros ou fragiles pour faciliter le transport et la manipulation.
Phase 2 : Les fondations
Découper dans une plaque de polystyrène extrudé un élément de 37,5cm x 37,5cm ( j’utilise une scie classique à petites dents ). L’épaisseur du polystyrène doit être d’au moins 2,5cm ( celle sur les photos fait 4cm ), cela permettra de creuser en profondeur et donc de laisser encore plus libre cours à notre imagination. Poncer les 4 côtés.
« PHOTO 1 ,2 , 3, 4 et 5 »
Coller l’élément avec de la colle à bois sur une pièce de carton fort de même dimension, du genre calendrier, que l’on puisse le decouper aux ciseaux sans se pêter un doigt…Ou bien sur du contre plaqué de 0,5cm ( l’idéal ). Dans ce cas on peut demander à les faire découper sur place dans le magasin ( casto, brico, midica…). C’est aussi une question de côuts. Le calendrier/carton est bien meilleur marché que le bois ( et il est aussi plus léger ). Chacun fait comme il le sent .
N’oubliez pas de poser quelque chose de lourd sur votre élément afin d’être sûr que le carton adhère en tout point.
« PHOTO 6 et 7 »
Après une bonne nuit de séchage, poncer les 4 côtés une nouvelle fois, pour qu’ils soient un peu plus droits, pas la peine de faire dans la micro précision, on est pas à 2mm près. Appliquez vous et faites de votre mieux sans y passer des heures et laissez l’inspiration vous gagner.
Phase 3 : Le relief.
Arrive maintenant le moment de passer à la 3D. Découpez un morceau de polystyrène selon vos plans. Sculptez le à la pyroscie. J’ai choisi de faire un « coin », pour changer un peu.
« PHOTO 8 , 9 et 10»
Une fois découpés, collez les morceaux avec de la colle à bois.
« PHOTO 11 et 12»
a suivre...
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