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Auteur Fil de discussion: Nouvelle : Un vieux bretteur en Enfer  (Lu 4289 fois)
Alucard
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« le: Octobre 25, 2007, 17:45:27 »

Préface : Je vais commencer une nouvelle s'inspirant d'une backround d'Hell Dorado ainsi que de personnages réels et de fiction. Le background ne m'appartient pas (je ne fais pas partie de l'extraordinnaire équipe qui l'a conçut) les personnages de fiction dont je m'inspire appartiennent à leurs auteurs et les personnages réels appartiennent à l'histoire. Je ne me considére pas comme un grand écrivain ou un romancier de talent, mais j'accepte toutes remarques, critiques ou encouragement de votre part, néanmoins je vous demanderais juste de les poster dans le sujet annexe que je vais créer juste après "Critique : Un vieux bretteur en Enfer" ce qui éviteras de ponctuer mon réçit de "ouais trops bien" ou autre "nul pourris". Merci de votre compréhesnion, en éspérant que ça vous plairas.
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« Répondre #1 le: Octobre 25, 2007, 18:02:05 »

Chapitre 1 : Encore un matin...

       Le soleil venait de se lever. Enfin c'est ce qu'il aurait pu se dire s'il se trouvait à la surface, et qu'au lieu de regarder la chappe nuageuse des cieux infernaux, il avait savouré les premiers rayons de l'astre solaire.
C'est donc avec son premier soupir matinal (qui ne serait sans doute pas le dernier) que Conrad se leva. Sa chambre poussièreuse, embaumant la sueur et le soufre, lui rappellait deux choses : premièrement qu'il se trouvait dans un bouge de la Nouvelle Jérusalem, et deuxièmement, que cette chambre avait du connaître de nombreuses scènes de stupre et de luxure, chose auquel il ne s'adonnait plus depuis bientôt 30 ans, non pas car ne le pouvant plus - il y avait certes bientôt un demi-siècle qu'il avait quitté le ventre maternel -, mais surtout car cela lui répugnait et qu'il était encore malgré tout homme de foi.
Il contempla néanmoins sa silhouette nue dans le miroir brisé, qui ornait le seul meuble de la pièce : une vieille armoire bancale. Il ne put retenir un petit sourire de satisfaction ; en effet, en dépit de son âge et des nombreuses cicatrices qui couvraient tout son corps, il restait un homme fort attirant, et fort tout court. Il poussa un second soupir : Dieu était cruel de priver les femmes de tant de virilité...
Il stoppa là ses pensés blasphématoires, et après une rapide ablution avec l'eau quasi fangeuse puisé dans sa gourde, il revêtit ses habits de cuir usés, chaussa ses bottes et ajusta à sa ceinture son pistolet, ainsi que le fourreau de sa rapière. Il jeta rapidement un coup d'oeil à son miroir pour ajuster d'un geste expert la queue de cheval qui maintenant ses cheveux de neige, puis coiffa son bouc d'un effleurement de la main. Et après avoir rassemblé son paquetage, il sortit de la pièce.
« Dernière édition: Octobre 26, 2007, 19:07:35 par Alucard » Signaler au modérateur   Journalisée

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« Répondre #2 le: Octobre 26, 2007, 00:33:04 »

Il descendit d’un pas traînant au rez-de-chaussée. Le craquement sinistre des marches lui rappelait les lémures ricanant qu’il avait l’habitude de croiser dans ces terres, et les gémissements provenant de l’étage qu’il quittait démontraient qu’il n’y avait pas d’heure pour pécher.
Arrivé dans la pièce principale, un bar où cohabitaient piétailles, poivrots et filles de mauvaise vie, Conrad s’installa à une table en poussant son troisième soupir de la journée, ce qui eu pour effet de réveiller un vieux soudard, qui commanda une nouvelle cervoise avant de s’affaler pour cuver définitivement son vin. Le barman, un germain ventripotent à la chevelure brune quasi inexistante, lui demanda d’une voix grave et goguenarde :
« Et pour el antiguo ce sera quoi ? »
Conrad détestait qu’on l’appelle ainsi. Ses origines espagnoles n’étaient pas un secret, mais qu’on utilise le terme d'ancien dans sa langue natale lui rappelait de mauvais souvenirs…Il ravala malgré tout sa rancœur, et demanda une tasse d’eau bouillante avec un trait de tord-boyaux. Pas forcément très catholique, mais ça avait au moins le mérite de réveiller. Le germain lui apporta rapidement sa commande, et après avoir encaissé son dut (une pièce de cuivre que Conrad lui donna avant qu’il ne l’eut demandé) il retourna à sa vaisselle matinale.
Le bretteur, de son coté, commença sa petite cuisine : il sortit de sa besace quelques graines étranges ainsi qu’un mortier, et se mit à concasser une demie-douzaine de ces graines, avant de verser la poudre ainsi obtenue dans l’eau chaude et de touiller doucement le mélange. Après quelques instants le liquide s’était assombri, prenant peu à peu la couleur marron de la poudre. Il porta la tasse à ses lèvres et sirota le breuvage avec plaisir. Il reposa sa tasse délicatement sur sa paume et la fit tourner nonchalamment sur cette dernière. Il appréciait ce breuvage, preuve que les sarrasin (maudit soit leur nom) n’avaient pas apporté que du mauvais avec eux en venant en Enfer ; ils appelaient ça du café. Pour sa part, il avait appris ça en volant le mortier et les graines sur le cadavre d’un alchimiste qui avait eu le malheur de croiser sa route.
« Dernière édition: Octobre 27, 2007, 12:52:33 par Alucard » Signaler au modérateur   Journalisée

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« Répondre #3 le: Octobre 26, 2007, 19:34:58 »

        Le liquide amer et alcoolisé coulait dans ses veines, réveillant un à un ses sens encore engourdi par le sommeil. Conrad parcourais la pièce du regard à la recherche d’une tête plus ou moins connu. C’est alors qu’il sentit dans son dos la fraicheur soudaine d’un coup de vent, signe de l’ouverture de la porte extérieur de l’auberge. Mais ce qui l’intriguait plus c’est le calme qui s’installa soudainement dans l’auberge, plus aucun murmure, plus un bruit, même pas celui d’une mouche ou d’un rat et dieu sait combien il y en avait dans cette gargote.

Conrad se retourna pour voir quel illustre personnage méritait tant de silence. Ce qu’il vit lui fit pousser un nouveau soupir. Sur le pas de la porte se dressait, un grand gaillard aux cheveux longs ébouriffé et au regard perçant il portait un drôles d’attirail et une plaque métallique ornais une partie de son front. Il était accompagné par une sorte de lémure en armure de chevalier moyenâgeux et portant un fatras d’outils, de la pioche en passant par le marteau ou encore la couverture. Le lémure pris la parole d’une voix aigu et ma foi fort crispante :

« Je pourrais savoir ce qu’on est encore venu faire dans une de ces saloperies d’auberges miteuses m’sieur Baptiste ? C’est pas pour vous contredire, ou aller contre votre volonté m’sieur Baptiste mais ça sent tellement mauvais là dedans qu’on se croirait dans le ventre d’une de ses saloperies de damné obèse… »

Le dénommé Baptiste leva une main autoritaire vers son serviteur, qui se tu immédiatement :

« Paix valet, j’ai trouvé ce qu’on cherchait… » L’aventurier arbora un sourire carnassier et plusieurs des clients de l’auberge se firent tous petit, seul Conrad demeurait impassible à siroter son café.

Le nouvel arrivant attrapa une chaise et s’assit à la table du bretteur :
« Mais qui voila. Marbourg…Ce cher Conrad de Marbourg… »
Conrad leva les yeux sur le nouveau venu et tous deux se regardèrent droit dans les yeux. Il n’aimait pas le Français, il était certes érudit et meneur d’homme de talent, mais il était avant tout un hérétique qui ne voyait que futilité lorsqu’on lui parlait de la parole divine. Il n’y avait qu’à contempler la chose informe qui lui servait de valet pour être sur de son hérésie.

       "- Qu’est ce que tu veux Valombre ? Si tu cherche les services d’une fine lame, demande plutôt de l’aide au Scorpion, ce jeune requin serait prêt à tout si tu lui promets mainte relique et mainte connaissance…
-   Il y a que j’ai déjà recruté ce jeune loup dont tu parles…Mais c’est d’expérience et de compétence dont j’ai besoin pour la tâche qui nous attend…Et je ne connais pas plus expérimenté que ta vieille carcasse dans toute la Nouvelle Jérusalem… "

Conrad poussa un nouveau soupir. Il sentait les ennuis à des lieux. Et si ‘l’illustre’ Baptiste Valombre venait le trouvé c’est que cela sentait les ennuis à plein nez…
« Dernière édition: Octobre 27, 2007, 12:55:45 par Alucard » Signaler au modérateur   Journalisée

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« Répondre #4 le: Octobre 27, 2007, 12:48:44 »

   Conrad poussa un énième soupir. Il connaissait Valombre pour avoir déjà travaillé avec lui. Et quand il avait une idée en tête, il ne l’avait pas ailleurs…Le vieux bretteur posa sa tasse après l’avoir finit d’un trait, et plongea à nouveau son regard perçant dans celui de Baptiste :

      -   Bon accouche…C’est quoi ta proposition ? Mais avant tout, rappelle toi que je ne me déplace pas pour rien. Ce n’est pas parce que je suis croyant, que je vais me déplacer par simple plaisir de chasser l’hérétique… (Le bretteur vit un sourire se dessiner sur le visage du Français.)
      -   Eh bien vois-tu mon vieil ami. J’ai oui dire qu’une compagnie de chez nous, dirigez par monseigneur Vargas en personne, est tombé sur une ruine des plus intéressantes et qui ne correspond à rien de connu jusqu’à présent…
      -   Je connais ton goût pour le mystérieux, l’inexplicable et l’infernale Valombre. Mais en quoi cela pourrait-il m’intéresser… (Valombre afficha un sourire carnassier digne d’un joueur, qui va sortir sa meilleure carte, l’aventurier baissa d’un ton sa voix ne devenant qu’un murmure destiné aux seules oreilles de son interlocuteur)
      -   Certains des braves arquebusiers  de Vargas, raconte qu’ils auraient vu et entendu des souvenirs du passé…On ne sait jamais, peut être est-il possible de revoir certains évènements arrivé dans des endroits particuliers…Je ne sais pas Magdebourg par exemple…

     Conrad resta interdit. Comment, comment pouvait-il savoir que… Cela n’avait pas d’importance, Valombre savait ce qu’il faisait depuis le début. Il l’avait manipulé, et était venu avec toutes les cartes en main. Il savait qu’il ne pourrait pas refuser une telle offre. Conrad ravala sa rancÅ“ur et sa colère, Valombre avait fouillé son passé, il le regretterait. Mais pour le moment il avait besoin de lui :

      -   C’est d’accord, mais à deux conditions… (Baptiste lui fit signe de continuer) Je choisis ceux qui font parti du voyage et je ne reçois d’ordre de personne, surtout pas de toi…
      -   Très bien. Juste une chose à ce sujet, je sais que tu ne supporte pas le Scorpion, mais on aura besoin de son expertise dans les ruines. Pour en déchiffrer les symboles et en évité les pièges qui ne manquerons pas de si trouver…

Marbourg retint un soupir, un voyage avec Valombre et le Scorpion…ces fameuses ruines avait intérêt de valoir le déplacement.
« Dernière édition: Octobre 27, 2007, 12:57:23 par Alucard » Signaler au modérateur   Journalisée

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« Répondre #5 le: Novembre 03, 2007, 11:26:58 »

Chapitre 2 : En quête de Compagnie

   La matinée c’était terminé tranquillement pour Conrad. Depuis le départ de Valombre de la taverne, il avait put finir son petit déjeuner dans le calme. L’agitation battait à nouveau son plein alors que de nouveaux soudards faisaient peu à peu leurs apparitions, c’est le moment que choisit le vieux bretteur pour quitter le bouge.

Une fois dans la rue son paquetage sur l’épaule et sa rapière prête à être dégainé au moindre signe de coupe jarret cacher dans une des ruelles sombres de la Nouvelle Jérusalem. Marbourg marchait d’un pas sur et tous les paysans et autres traînes misères qu’il croisait s’écartaient sur son passage, impressionnés par l’aura qu’il dégageait et par sa détermination. Il savait exactement où il se dirigeait, et poussa un nouveau soupir alors qu’il arriva à destination. La musaraigne timbré était un bouge réputé pour renfermé l’une des pires racailles de la cité, mais Conrad n’était pas là pour recruter le plus vil des citoyens de l’avant poste occidental, il était là parce que la musaraigne était l’un des points d’entré qui menait à une salle souterraine qu’un de ces vieux amis utilisait comme planque…

La descente dans les conduits creuser à même la roche volcanique infernale sembla durer des heures, alors qu’elle ne lui avait pris que quelques dizaines de minutes. Conrad détestait les cavernes et autres souterrains cela lui rappelait trop de mauvaises souvenirs. D’autant qu’il ne trouvait pas ça naturelle alors que l’on se trouver en Enfer de vouloir vivre sous les Enfers, c’était une logique qui échapper à sa vision chrétienne des choses. Il pris néanmoins une profonde inspiration pour contenir son malaise et s’enfonçait de plus en plus profondément dans la roche. Ce satané damné avait intérêt d’être chez lui…
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